Créer un site internet

Blog

  • Aujourd'hui, ne pas être écolo, c'est être ignorant

     

     

    Regarde cette vidéo (12 minutes) de France 24 et réponds à ces questions :

    1. Comment peut-on identifier chaque lion?
    2. À quel âge Yann Arthus-Bertrand a-t-il eu un déclic pour l'écologie?
    3. Au festival de photo de La Gacilly, comment est considérée la thématique de l'écologie?
    4. Des photos montrent les dégâts de l'extraction d'une résine en Ukraine, laquelle?
    5. Quelle est la conclusion de Guillaume Herbaut?
    6. Quels sont les deux termes employés par le journaliste pour définir l'attitude des humains face à l'apocalypse qu'ils ont eux-mêmes provoquée?
    7. Quel aspect de la planète veut montrer Franck Seguin?
    8. Comment se définit Yann Arthus-Bertrand?
    9. Quelle expression utilise la présentatrice pour dire que Greta veut faire changer les choses?
    10. Où se trouve la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand?

    Les réponses sont ci-dessous.

    Voici les réponses :

    1. Comment peut-on identifier chaque lion? En comptant leurs moustaches!
    2. À quel âge Yann Arthus-Bertrand a-t-il eu un déclic pour l'écologie? À 20 ans.
    3. Au festival de photo de La Gacilly, comment est considérée la thématique de l'écologie? Incontournable.
    4. Des photos montrent les dégâts de l'extraction d'une résine en Ukraine, laquelle? L'ambre.
    5. Quelle est la conclusion de Guillaume Herbaut? Lutter contre la corruption, c'est lutter pour l'écologie.
    6. Quels sont les deux termes employés par le journaliste pour définir l'attitude des humains face à l'apocalypse qu'ils ont eux-mêmes provoquée? Aveuglement et déni.
    7. Quel aspect de la planète veut montrer Franck Seguin? Le côté onirique et poétique.
    8. Comment se définit Yann Arthus-Bertrand? Un optimiste extrêmement inquiet.
    9. Quelle expression utilise la présentatrice pour dire que Greta veut faire changer les choses? Faire bouger les lignes.
    10. Où se trouve la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand? Au Bois de Boulogne.

     

  • Interview de Vanessa

    Il ne fait aucun doute que la charmante Vanessa Baldy va jusqu'au bout de ses convictions. Avec son local Cúrcuma, elle a relevé un défi fort louable : offrir une alimentation saine et naturelle, à base de produits bios, frais, non-transformés, cuisinés sur place. C'est bien plus qu'un café-restaurant! Il tient du lieu de retrouvailles, de l'espace de coworking, de la boutique bio et du festin des papilles. Rien que ça! Vanessa bichonne donc notre alimentation tout en favorisant la convivialité et les échanges.

    En exclusivité pour 8rB, elle nous a accordé un peu de son temps précieux pour répondre à quelques questions.

    • Vanessa, nous sommes curieux d'en savoir un peu plus sur votre parcours. Cela fait longtemps que vous vivez en Espagne?
    • Ça va faire 18 ans maintenant.
    • Avez-vous toujours vécu à Burgos?
    • Non, j'ai fait mon Erasmus à Cordoue et des stages à Murcie. À Burgos, j'y suis venue la première fois dans le cadre d'un stage pour mon BTS de commerce international. C'est plus tard, quand j'y suis revenue lors d'un énième stage pour mon école de commerce, que j'ai connu mon mari et donc je m'y suis installée. Au départ, j'avais pensé partir au Canada, mais y trouver un stage était très compliqué alors ça s'est goupillé comme ça. 
    • Quelle a été votre première impression de Burgos?
    • Bon, tout le monde dit que les gens ici sont distants et froids. Oui, peut-être au premier abord, mais si je compare avec les Andalous, très ouverts, ça oui… Mais c'est une autre histoire quand on a besoin de quelqu'un. Ici, quand j'ai eu besoin d'un coup de main, aucun souci. C'est vrai qu'il y a de tout partout. J'ai eu beaucoup de chance car, les personnes qui m'ont accueillie ici ont été très sympas, vraiment à mon écoute.
    • Vous trouvez que la ville a évolué?
    • Oui, elle a beaucoup changé. J'aime vraiment cette ville. Quand je suis arrivée, je trouvais que le centre était moins soigné. Maintenant, il y a plus de rues piétonnes. C'est une jolie ville, propre, agréable à vivre. Tout est à cinq minutes. En plus, ce n'est pas loin de la mer ni de la montagne. Et c'est près de la France! Moi, je viens d'une ville plus petite, Quimper, en Bretagne, alors je n'aime pas trop les grandes villes.
    • Comment vous est venue l'idée d'ouvrir ce restaurant végétarien et végane?
    • Comme je l'ai dit, j'ai fait des études de commerce international. Ça pouvait m'amener à travailler dans le siège de grandes entreprises, donc à Madrid. Or, je ne voulais pas aller là-bas. J'ai travaillé plusieurs années comme employée dans différentes boîtes, mais je m'ennuyais d'autant plus que je ne voyais pas de perspectives d'évolution. J'avais envie de concilier mes loisirs avec mon ambition professionnelle. En fait, j'ai toujours aimé cuisiner et aussi soigner mon alimentation. Bon, Burgos est très carnivore, mais il y a quand même une demande de cuisine végétarienne. Il n'y avait que deux établissements au moment de lancer mon projet, il y a un peu plus d'un an, donc je me suis dit que je pourrais ouvrir mon propre local. Mon but est d'offrir quelque chose de sain et délicieux à la fois, fait avec beaucoup d'amour. Je voudrais apporter à la population une autre manière de s'alimenter, un autre mode de vie, plus respectueux et plus sain.
    • Quelles sont vos sources d'inspiration pour élaborer vos bons petits plats?
    • Je n'ai pas de style de cuisine préféré. Mon inspiration est totalement cosmopolite! Par exemple, au menu il y a des quiches, mais ce ne sont pas des quiches françaises traditionnelles. Ce sont plutôt des tartes salées, sans œufs ni fromage ni gluten. Je les appelle "quiches" car c'est un nom que les gens connaissent. On utilise des œufs uniquement dans certaines pâtisseries et le lait bio pour le café.
    • Une alimentation saine est-elle obligatoirement sans gluten?
    • Non, pas forcément! Ma cuisine est sans gluten puisque j'emploie des céréales comme l'avoine, le riz, el quinoa ou encore le millet. Mais c'est plus pour répondre à une demande qu'autre chose. En revanche, il y a beaucoup de fruits secs dans ma cuisine car ils apportent non seulement des nutriments importants, mais aussi de l'onctuosité aux plats.
    • Êtes-vous locavore?
    • Même si j'utilise des produits de saison, des produits bios, je ne peux pas me fournir auprès de potagers urbains locaux. Ce n'est pas faute de vouloir, mais dans la mesure où j'ai besoin de beaucoup d'ingrédients différents, il me faudrait recourir à plusieurs fournisseurs et ce serait ingérable pour moi. J'ai deux employées, mais je gère tout toute seule. Je ne m'occupe pas seulement de la cuisine, il y a aussi les commandes, la gestion des stocks, la boutique et plein d'idées d'activités conviviales. Par exemple, ce mois-ci, un sportif a donné une conférence. Un samedi par mois, on propose un petit déjeuner musical avec un DJ qui mixe la musique en direct. En décembre, j'organiserai un échange de jouets pour les enfants défavorisés.
    • En effet, la vocation sociale de Cúrcuma saute aux yeux. Une dernière question, Vanessa. Êtes-vous plutôt écolo, bobo ou je-m'en-foutiste?
    • Écolo, quelle question! Je considère qu'il faut analyser la situation dans laquelle on vit, remettre en question l'industrie dont on subit plein de trucs comme le marketing, la surconsommation, la surproduction, l'impact sur notre planète, et j'en passe. Il faut être plus conséquent et cohérent. Même si c'est compliqué car on est tout le temps pressés. Même si consommer des produits d'origine écologique certifiés, c'est plus cher, notamment parce que les labels coûtent cher. Mais je suis convaincue que l'on doit faire le maximum, chacun comme il peut. Par exemple, fermer le robinet pendant qu'on se brosse les dents ou qu'on se savonne dans la douche. Voilà, c'est tout un tas de bonnes habitudes qui, une fois mises en place, même si on a du mal, sont très effectives. C'est bon pour notre économie familiale et c'est bon pour la planète. Regardez, ici, j'ai différents conteneurs pour faire le tri des déchets. C'est comme à la maison, mais en plus grand!

    Pour en savoir plus :

    https://curcumagreenfood.com/#inicio


  • Objectif zéro plastique ?

    Comment réduire tes déchets en plastique et en métal? Voilà la question sur laquelle on aimerait que tu réfléchisses quelques minutes. Fais une liste de tes actions concrètes. Ensuite, compare-la avec les conseils pratiques proposés ci-dessous.

    Certains militants écolos prônent le zéro plastique. Voilà un idéal tout à fait louable, mais dans la pratique, c'est une autre paire de manches! Dans ce billet, on va seulement proposer une liste non exhaustive de conseils pratiques pour réduire ces types de résidus très polluants.

    Comment réduire nos déchets en plastique?

    D'une manière générale, il est recommandé de renoncer à tous les objets en plastique à usage unique!

    Dans la cuisine :

    • faire ses courses avec des cabas réutilisables
    • privilégier les petits commerces spécialisés pour acheter en vrac, sans emballage en plastique (le pain chez le boulanger, les fruits et légumes chez le primeur, etc.)
    • renoncer aux aliments vendus sous vide
    • choisir des produits avec un emballage en carton (comme le proposent certaines marques de pâtes, par exemple) ou en verre (mais le choix en yaourts, par exemple, est très réduit et bien plus cher!)
    • infuser le thé dans une boule réutilisable en inox au lieu des sachets
    • emporter ses propres sachets en tissu (donc lavables) afin de peser les fruits et légumes au supermarché
    • boire de l'eau du robinet (non aux boissons en bouteilles en plastique); si elle a un drôle de goût, un filtre de charbon pourrait régler le problème
    • emporter de l'eau du robinet dans une gourde dans ses déplacements et non dans une bouteille en plastique
    • bannir les assiettes et les couverts jetables (en se faisant plaisir avec une vaisselle en belle faïence!)
    • préférer les ustensiles de cuisine en bois à ceux en plastique
    • acheter les produits ménagers en vrac ou les fabriquer soi-même (notamment à base de vinaigre d'alcool, ce n'est pas compliqué et c'est bon marché)
    • utiliser des éponges en fibres naturelles
    • fabriquer des éponges "tawashi" (cf. plus bas) pour recycler chaussettes et collants
    • remplacer les gants en plastique par ceux biodégradables

    Dans la salle de bains :

    • bannir les lingettes jetables pour nettoyer les sanitaires
    • opter pour les cotons-tiges réutilisables (en silicone, par exemple)
    • avoir recours à des serviettes hygiéniques lavables en tissu
    • remplacer les couches jetables pour bébé par des celles lavables en tissu (ça, c'est du vrai militantisme!)
    • défendre la beauté au naturel en renonçant au maquillage (trop radical, non?)
    • se démaquiller avec des lingettes lavables en tissu
    • limiter les différents cosmétiques (et la crème antirides? Superflue, voyons!)
    • utiliser des versions solides du savon, du shampoing et autres soins capillaires (non aux flacons en plastique)
    • renoncer aux bigoudis (ça existe encore?)
    • opter pour une brosse à dents en bambou (bof)
    • réduire le plus possible la dose de dentifrice (c'est le brossage qui compte, pas le produit)
    • remplacer le tube de dentifrice par une petite boîte avec une pâte dentifrice faite maison (encore faut-il s'y habituer…)
    • renoncer aux lentilles jetables (zut, alors!)
    • préférer les pinces à linge en bois à celles en plastique

    Dans les placards :

    • choisir des vêtements en fibres naturelles (non aux tissus synthétiques)
    • opter pour des accessoires en matériaux naturels (non aux bijoux fantaisie en plastique)
    • remplacer les boules industrielles antimites (enveloppées dans du plastique) par des produits naturels (sachet en tissu de lavande, clou de girofle, marron…)

    D'une manière générale :

    • utiliser des crayons au lieu des stylos et des surligneurs
    • employer des trombones et des punaises (car réutilisables) au lieu du scotch

    Comment réduire nos déchets en métal?

    Dans la cuisine :

    • privilégier les produits frais (non aux boîtes de conserves, même si c'est dur de renoncer aux sardines à l'huile!)
    • emballer son sandwich dans un tissu imbibé de cire d'abeille à la place de la feuille d'aluminium
    • boire de l'eau du robinet (non aux boissons en canettes)
    • opter pour la cafetière italienne (non aux machines à café à dosettes ou à capsules)

    Dans la salle de bains :

    • ne pas se raser (non aux lames de rasoir jetables; donc on revient au rasoir à affûter comme au XIXème siècle?)
    • garder ses poils, que l'on soit un homme ou une femme (pourquoi pas?)

    (8rB remercie María, Lourdes et Maripaz)

    Voici un tuto pour fabriquer une éponge tawashi. L'idée est excellente pour recycler des chaussettes, mais dans la pratique ça met du temps à sécher après chaque utilisation. Mais ça dépend bien sûr de la matière utilisée. Avec des collants, le séchage est plus rapide, mais ça donne une lavette pas du tout absorbante. 8rB a testé pour toi!

    https://www.eco-blog.fr/2019/07/tawashi-jette-leponge/

    Sur le blog d'Aline Gubri, tu trouveras plein d'idées intéressantes, comme dans ces articles :

    https://consommonssainement.com/2020/02/15/fiche-plastique-caches/

    https://consommonssainement.com/2018/07/29/cosmetiques/


  • Héroïne du quotidien durable - Clean Everest

    Plus qu'une héroïne du quotidien durable, Marion Chaygneaud-Dupuy est une championne de l'environnement durable! Grâce à son association Clean Everest, créée en 2016, cette alpiniste engagée et écoresponsable a mobilisé des guides tibétains ainsi que des sponsors internationaux afin de nettoyer l'Everest. Chapeau!

    Pour en savoir plus, voici un article très intéressant :

    https://www.pleinevie.fr/loisirs/tourisme/etranger/marion-chaygneaud-dupuy-nettoie-l-everest-21967


  • Sock en stock

    L'association Sock en stock a été créée par Léa et Nathan en 2017, à Lille. Le but est de reconstituer des paires de chaussettes, après les avoir lavées et triées, pour ensuite les redistribuer à ceux qui en ont besoin.

    Je cite la présentation sur leur site : "Par ces différentes actions, l’association Sock en stock facilite d’une part l’accès à la dignité et au confort pour tous – sans distinction de nationalité, de couleur de peau, de sexe, d’âge, de convictions politiques et d’appartenance religieuse – et participe d’autre part à l’augmentation de la durée de vie des produits textiles."

    Une initiative toute simple qui demande cependant une sacrée organisation. C'est une idée épatante, originale et utile. Bravo!

    Pour en savoir plus, regarde cette vidéo (3'43) puis réponds aux questions dans le QUIZ.

    Voici le site de cette association :

    http://www.sockenstock.fr/

  • Des cendriers participatifs

    Des cendriers ludiques sont installés dans plus en plus de villes en France et en Belgique. Non seulement ils permettent d'éviter que les fumeurs ne jettent leurs mégots par terre, mais en plus ils servent à réaliser des sondages sur des questions plus ou moins sérieuses, comme savoir si les gens préfèrent le barbecue ou la plancha. C'est rigolo, non? En voici quelques exemples.

    Lire la suite

  • Interview d'une droguiste dans le vent

    Marta de 4eco recadreDans la rue Machado de Burgos, une droguerie pas comme les autres a ouvert ses portes en 2018. C'est Marta Sáiz toujours prête à donner de bons conseils pratiques avec le sourire, qui gère ce local qui fait partie des magasins du réseau 4eco créé à Vitoria en 2013. Le concept est simple : la vente en vrac de produits ménagers. Les clients peuvent ainsi faire remplir un contenant de leur choix, sauf les bouteilles d'eau car cela pourrait prêter à confusion et causer de graves intoxications. Du coup, ils achètent la quantité qu'ils souhaitent. En réutilisant des emballages en plastique, tous participent à la volonté de réduire les déchets polluants. La boutique propose aussi toute une gamme de produits biodégradables et écologiques pour l'hygiène personnelle ainsi que domestique, allant des cotons-tiges au filtre de charbon pour eau potable.

    • Marta, qu'est-ce qui vous a poussée à vous lancer dans ce type de commerce?
    • Mon ancien travail ne m'apportait aucune satisfaction personnelle, c'était juste un job alimentaire. Je voulais contribuer à la sauvegarde de l'environnement, mais je ne savais pas trop comment jusqu'au jour où quelqu'un m'a parlé d'une boutique de 4eco à Aranda del Duero. Ça m'a donné l'idée. Il me semblait que je pouvais apporter ma pierre à l'édifice écologique.
    • Et 4eco, c'est une franchise?
    • Non, c'est un réseau de magasins qui vendent des produits ménagers en vrac. 4eco est notre fournisseur principal, mais on a carte blanche pour choisir ce que l'on veut vendre. C'est cette liberté qui m'a tout de suite plu, bien que ça donne plus de travail. 4eco conseille, mais n'impose rien, même pas le nom de la boutique. J'aime bien aussi sa politique d'économie circulaire. Par exemple, une fois que les bidons de produits ménagers sont vides, je les stocke et les renvoie à l'usine au moment d'une nouvelle livraison pour qu'ils soient à nouveau remplis là-bas. On ne jette donc pas les emballages.
    • Quels ont été vos critères pour choisir l'emplacement du magasin?
    • Je voulais surtout une rue passante et un endroit où on pouvait se garer facilement car les clients doivent parfois repartir avec des achats lourds à porter. Je souhaitais être dans le centre de la ville.
    • Que pouvez-vous nous dire sur la clientèle?
    • Les trois premiers mois, j'ai passé mon temps à expliquer à tout le monde comment fonctionnait cette vente en vrac. Parmi les clients, il y a de tout. Je vois bien que la question du plastique inquiète de plus en plus de gens. Je me suis vite sentie reconnaissante envers eux car j'ai un public très fidèle.
    • Quels sont les produits que vous vendez le plus?
    • Globalement, ce qui marche le mieux, ce sont les produits ménagers basiques, c'est-à-dire la lessive, l'assouplissant, le produit vaisselle, le nettoyant pour le sol et le nettoyant multi-usage. Pour ce qui est des cosmétiques, c'est surtout le shampoing solide, sans aucun doute. Il y a aussi les crèmes pour le corps et les huiles essentielles. Mais ça dépend des moments.
    • Quels projets avez-vous?
    • Je serais ravie d'ouvrir un autre point de vente à Burgos, mais dans la situation actuelle, ce n'est pas viable. J'essaie de trouver de bonnes alternatives au plastique, avec un bon rapport qualité-prix. Certains produits ménagers reviennent au même prix que dans la grande distribution ou même parfois moins cher car les doses à employer sont plus petites. Ce sont souvent des produits concentrés. Côté cosmétiques, je cherche toujours des produits bio sans emballage en plastique, mais ce n'est pas toujours possible.
    • Vous considérez-vous écologiste?
    • En fait, j'ai supprimé tous les "–istes" de ma vie! Je n'aime pas les étiquettes qu'on colle sur les gens. Comment disent les bouddhistes, il faut essayer de faire le maximum de bien aux êtres en général, ou du moins, si l'on ne peut pas fait le bien, ne pas faire le mal. Je ne peux pas sauver le monde, mais je peux réduire ma consommation de plastique pour que les êtres vivants se portent mieux.
    • Comment peut-on encourager les gens à renoncer aux objets en plastique à usage unique?
    • Je suis convaincue que l'on doit soupeser ce dont on a réellement besoin à ce moment précis. Je veux dire qu'on peut parfois trouver le même produit mais sans plastique à un autre endroit. Ça demande un effort. Il faut se demander d'où vient le produit, qui l'a fabriqué et comment. Finalement, je trouve que le fait de se dire qu'on n'a pas besoin de tous ces trucs apporte un sentiment de liberté. On sait enfin dire non à toute la pub qui nous entoure. On a la liberté de dépenser son argent dans d'autres types de produits. Ça favorise donc l'usage rationnel des choses.
    • Bien parlé, Marta! Merci et à bientôt!

    Sur le vrac, un article :

    https://www.consoglobe.com/zero-dechet-vente-en-vrac-cg

    Sur les cotons-tiges :

    https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/38107/cotons-tiges-plastique-quelles-alternatives-nettoyer-oreilles

    Et une vidéo sur une droguerie bio à Périgueux :

    https://www.youtube.com/watch?v=mt5Vrll8sDA&feature=emb_logo